Home > Notre approche du métier de cordiste
cordistes intervention industrie

Dès 1992, l’équipement des sites d’escalade naturels en Bretagne a permis à Sébastien NOUVEL de commencer son métier de cordiste en se formant aux travaux en hauteur avec le COSK (Club OmniSport de Kerentrech) et des pompiers volontaires de Lorient (début du GRIMP 56).

La dévégétalisation des falaises, la purge puis l’équipement par l’ancrage de points d’assurage fiables sont les premiers travaux sur cordes réalisés en Bretagne par Sébastien NOUVEL : le site d’escalade de la chaise du diable à Inzinzac Lochrist, le pont du bonhomme entre Lanester et Kervignac.

Une période de pionnier où la débrouille et de bonnes connaissances d’ascensions suffisaient à répondre à une passion de têtes brûlées, d’avoir toujours plus de surfaces « grimpables » pour s’entraîner.

Les premiers pas de cordiste avec INDELEC

En 2002, pour INDELEC, leader en France de la conception et la pose de paratonnerre, Sébastien NOUVEL utilise des techniques d’ascension fortement liées à l’alpinisme pour la pose de paratonnerre sur les clochers d’église ou des campaniles. Des cordes statiques ou semi statiques, des harnais de plus en plus ergonomiques pour le maintien du dos, l’équipement de protection individuelle évolue avec l’activité de cordiste.

Cordiste : un activité qui évolue !

Moniteur d’escalade FFME (Fédération Française de Montagne et d’Escalade) comme titre professionnel « valide » dans un premier temps, la profession des cordistes s’organise et une qualification professionnelle incontournable dans le secteur du bâtiment est mise en place.

Cette formation CQP1 cordiste permet d’harmoniser les connaissances et l’équipement sur l’accès en hauteur et le maintien au travail sur corde et le levage. Elle pose la nécessité de l’apprentissage du secours sur corde.

Enfin la réglementation de 2004 reconnaît et définit les interventions en hauteur des cordistes. C’est une période de développement de la profession où j’ai multiplié les interventions « d’accès difficile ». C’est aussi à cette époque que Nicolas PLANTIER arrive au sein de l’équipe d’ALTAIR.

Nous évaluons nos expériences par des formations régulières qui valident nos compétences et l’encadrement de notre activité.

Par cette méthode nous avons pu intervenir pendant plusieurs années dans un grand nombre de sites industriels, de monuments, de bâtiments de toute sorte pour des ouvrages très différents constituant un répertoire unique d’expériences en travaux en hauteur.

ENERCON et les éoliennes

En 2008 la société ENERCON pour le développement de ses champs d’éolienne en France propose des emplois de monteurs principalement à des cordistes, rompus aux travaux en hauteur, habitués à la formation continue.

J’ai fait partie des premières équipes binationales comprenant des salariés Allemands et des intérimaires cordistes français. Quelle richesse de partage, d’expériences et de savoir !

Nous organisions le montage et la mise en service de ces machines : les premières éoliennes E53. Chaque phase de montage était détaillée avec des prises de vues, des précisions sur l’outillage, des détails techniques sur l’opération ( élingage, couple de serrage…etc..), des risques potentiels encourus par l’opérateur et son équipement de sécurité nécessaire.

L’ensemble de ces données disponibles, en constante évolution, prend en compte le retour des expériences des techniciens.

Toujours se former pour avancer !

Enfin Nous suivons les formations nécessaires aux différentes tâches et nous prenons en compte l’ensemble des risques de l’opération.

Cette analyse des risques du métier de cordiste, cette méthode du retour d’expérience et de la formation continue garantissent la sécurité de notre travail en hauteur dans l’industrie et le batiment.